Qu’est-ce qu’un audiogramme ?

Afin de mieux comprendre votre audition, chez Lapperre, nous déterminons votre profil auditif personnel. Nous procédons à l’aide d’un test tonal, d’un test de compréhension et d’un questionnaire.  Le résultat du test tonal est représenté sous la forme d’un audiogramme.
 
À l’aide de cet audiogramme, l’audicien peut entre autres détecter si vous êtes atteint(e) d’une perte auditive et, si oui, déterminer le degré de gravité de la perte d’audition.

Comment obtient-on un audiogramme ?

Un audiogramme est créé à l’aide d’un audiomètre, lors d’un dépistage auditif réalisé par un professionnel. Lors de cet examen auditif, l’audioprothésiste fait écouter au patient certains sons via un casque. Les différents sons sont d’abord joués à très faible volume, puis augmentés au fur et à mesure. Cette mesure est effectuée sur chaque oreille, séparément. L’audicien note à quel niveau sonore (exprimé en décibels) vous commencez à percevoir les sons.
C’est ce qu’on appelle le ‘seuil absolu d’audition’ : le son le plus faible que vous entendez dans les conditions les plus optimales (dans le silence). En réitérant cela à différentes tonalités, nous sommes en mesure d’identifier à quelle tonalité se situe votre perte auditive ainsi que le degré de variation de votre capacité auditive par rapport à un niveau d’audition normale.

Que sont les décibels ?

Les niveaux sonores sont exprimés en décibels (dB). L’échelle de décibels est une échelle logarithmique sur laquelle le doublement de la pression acoustique correspond à une hausse du niveau de 6 dB. Plus le bruit est fort, plus le nombre de dB est élevé.

Seuil d’inconfort

L’audiométrie vocale détermine également le niveau limite d’inconfort. L’audioprothésiste fait écouter au patient des sons à un volume élevé jusqu’à ce que cela devienne désagréable pour le patient. Le but étant de vérifier si le seuil se trouve dans la plage normale.​

Comment lit-on un audiogramme ?

Un audiogramme indique deux axes. Sur l’axe vertical, on peut lire le volume sonore et l’intensité exprimés en décibels (dB). Plus on descend sur l’axe, plus le son est fort. A contrario, l’extrémité de l’axe correspond au son le plus faible (0 dB). Normalement, un individu peut encore percevoir ce son.
 
L’axe horizontal représente la fréquence sonore et la hauteur mesurées en hertz (Hz). Plus on s’éloigne vers la droite de l’axe, plus la fréquence est élevée. Ce mouvement s’apparente aux touches d’un piano: plus vous vous déplacez sur la droite et plus les sons sont aigus. Une discussion normale se situe à une fréquence comprise entre 500 et 3.000 Hz.
Lors d’un dépistage auditif, l’audiogramme repère les résultats comme suit: les repères rouges correspondent à l’oreille droite, les repères bleus à l’oreille gauche. Si l’on relie les repères entre eux, on peut déduire des deux courbes ainsi obtenues le seuil auditif de chaque oreille. Il est tout à fait possible que les résultats diffèrent d’une oreille à l’autre.
 
La ligne d’un audiogramme est rarement droite. En présence d’une déficience auditive, vous voyez souvent la ligne plonger vers le bas pour les sons aigus. En règle générale, plus la courbe d’audibilité s’éloigne de la ligne correspondant à l’audition normale, plus la perte d’audition est importante.

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de différents volumes sonores mesurés en décibels :

  • 180 dB: un lancement de fusée
  • 140 dB: un avion à réaction
  • 120 dB: un groupe de rock
  • 110 dB: un fort tonnerre
  • 90 dB: le trafic urbain
  • 80 dB: une radio forte
  • 60 dB: une discussion normale
  • 30 dB: des chuchotements
  • 0 dB: le son le plus faible que puisse percevoir l’oreille humaine

Que sont les fréquences ?

La hauteur du son est appelée la ‘fréquence’ et est mesurée en Hertz (Hz). La fréquence sonore correspond au nombre de vibrations par seconde Plus la fréquence est élevée, plus le son est aigu. Le gazouillis des oiseaux est un son aigu par exemple. Les sons graves sont un coup de tonnerre au loin ou les sons d’une guitare basse.  
En cas de surdité aux sons aigus, les personnes concernées ont dans un premier temps uniquement des difficultés à percevoir les hautes fréquences. Il s’agit entre autres des sons sifflants (s-, -f- ou –ch-) et des consonnes. Les patients ont également du mal à entendre les sons à haute fréquence tels qu’une sonnette de porte d’entrée ou une sonnerie de téléphone ou encore les voix d’enfants. Chez les patients atteints de surdité progressive, même les fréquences plus basses finissent par être difficilement perceptibles.