Clare raconte…

« Je suis d’origine anglaise. J’ai commencé ma carrière en tant que secrétaire, mais j’avais envie de prendre le large. Je souhaitais perfectionner mon français et j’ai postulé comme jeune fille au pair dans un pays francophone. C’est alors que j’ai rencontré celui qui est devenu mon mari et je suis restée en Belgique. Lorsque nous avons divorcé, il y a une dizaine d’années, on m’a souvent demandé si je voulais retourner en Angleterre. Amis, boulot… j’avais construit ma vie ici. Pourquoi tout abandonner ? C’est au travail que j’ai constaté mes premiers problèmes d’audition. Je devais sans cesse me rapprocher de ma nouvelle collègue pour la comprendre. Ma première réaction ? « Ah, ces jeunes qui n’articulent pas ! » (rires). Mais lorsque j’ai rencontré le même problème avec mon patron, plus âgé, j’ai compris que j’avais un problème d’audition. »

Clare Teasdale

Clare profite de la vie…

« J’ai toujours été une touche-à-tout de l’artisanat du fil : je file ma laine, je tricote, je couds et, plus récemment, je me suis mise au tissage. Mais ne croyez pas que je maîtrise parfaitement toutes ces disciplines (rires). Toutefois, dès que le soleil est de sortie, j’abandonne mes aiguilles pour travailler au jardin ou enfiler mes bottines de marche. Je suis d’ailleurs devenue récemment baliseuse de sentiers de Grande Randonnée ! Avec le confinement, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de tester mes appareils auditifs que je n’ai que depuis début 2020. Mais, en balade, je remarque souvent un cycliste que je n’aurais pas entendu auparavant. Mon audicienne, Mme Schilders, m’a également recommandé d’emporter une batterie externe pour charger mes aides auditives lorsque je pars en randonnée de plusieurs jours. Elle s’attache simplement sur la boîte et permet de recharger jusqu’à 6 fois mes appareils. C’est très pratique ! »

Clare participe…

« J’ai des acouphènes depuis une dizaine d’années. Ils sont apparus petit à petit. Malheureusement, il s’agit d’acouphènes atypiques, des consultations médicales supplémentaires seront donc nécessaires pour un diagnostic complet. Ils ne m’empêchent pas de vivre, mais peuvent être très ennuyeux. Je dois donc apprendre à vivre avec. L’enseignement bouddhiste me permet de ne pas céder à la frustration. Voilà 5 ans que je suis des cours de philosophie bouddhiste à Tournai. Les cours sont actuellement donnés à distance, je peux donc régler le volume de mon ordinateur à ma guise. Mais en septembre dernier, j’ai pu assister à quelques cours en présentiel. J’ai alors pu régler le volume de mes aides auditives directement sur l’application. C’était très pratique ! »